Crépuscule
Lui, loin de son avènement, son règne arrive.
En plein essor, tout ces semblants de vies agissent,
Ignorant qu’à l’horizon, sa plainte se bruisse.
La vie défile au gré des heures, sur le qui-vive.
Émanations de fêtes et de joie tardives,
Dans un de ces villages, où chaque rire crisse,
Où, inconsciemment, chaque sentiment s’immisce,
Qui manifeste trop une vie abusive.
Et cependant, le jour s’enfuit à toute allure.
Il se noie tel un médaillon dans son sulfure,
Laissant ceux qu’il anime, tel est cette crapule.
Envahissant le monde de son voile noir,
Le monde dort, il est temps de dire bonsoir.
Je suis le magnifique, je suis le Crépuscule.
Voici mon premier sonnet, c'est pas une réussite, hein ? Je n'ai pas beaucoup utilisé de figures de style, d'assonances,etc,... ou sinon c'est indépendant de ma volonté. De plus, il me semble que la versification n'est pas entièrement respectée (dans ma tête je fais en sorte que ça marche...).
Amusez-vous à faire un commentaire dessus si vous le voulez ^^
Voilà Shib j'espère que t'es contente, j'ai relevé ton défi, et plus tôt que prévu.
Pour l'inspiration, c'est tout simplement une réponse à la prose (petit joueur...) poétique d'Arthur Rimbaud : Aube.
Vous savez tout, vos impressions ?